UN RETOUR A L’ESSENTIEL MARQUÉ
PAR NOS ERREURS PASSÉES.
La mondialisation a formé, de par la
grande connectivité des économies,
un avantage certain d’entraide en cas
de crise. Toutefois, l’entraide des nations
et l’interdépendance de celles-ci
peuvent-elles supporter toutes les crises ?
Ce travail s’interroge sur la nécessité
de développer une ville qui puisse subvenir
à ses propres besoins. Une ville
imaginée comme autonome et préconisant
une sauvegarde des ressources
plutôt qu’une croissance exponentielle.
Le projet Superstudio, réalisé dans les années
70, et qui proposait une conception
des villes s’étendant à l’infi ni a ici
été mis en scène de manière quasiment
post-apocalyptique. L’homogénéisation
d’une urbanisation nous paraît
être une vision vouée à l’échec,
à la manière d’une monoculture faisant
perdre ses richesses à la terre.
Ne faudrait-il pas alors préconiser
une vision parfois moins large et favoriser
une relocalisation radicale
de la production, ce qui, à grande
échelle, favoriserait la diversité ?