Le cercle vicieux 

Sofia Costa Pereira - 2020-2021
Dans ce travail de collage nous devions imaginer une ville, un territoire qui pourrait affronter les crises à venir et permettrait d’apporter une qualité de vie meilleure aux habitants. Pour ce faire, je me suis penchée sur l’idée d’un autre monde, d’une seconde chance qu’on nous offrirait pour une vie meilleure. Pour représenter cette idée j’ai décidé de symboliser notre monde actuel en bas en premier plan. Avec à gauche, un personnage tiré des voyages de Gulliver qui nous symbolise entrain de rechercher des solutions aux crises actuelles. A côté, la vague reprise du tableau « la grande vague de Kanagawa » évoque les crises qui arrivent sur notre monde. Ensuite, à gauche j’ai repris l’idée des sabliers et des horloges du tableau de Salvador Dali « la persistance de la mémoire », symbolisant ici le temps qui passe. Effectivement, le temps commence à être un problème, plus le temps passe et plus les problèmes s’accentuent. Donnant ainsi l’image du temps qui a toujours une avance sur nous. Cette première partie du collage désigne alors notre monde actuel. Comme je l’ai précisé, j’avais comme idée principale de créer un autre monde. Un autre monde que j’ai décidé de relier avec notre monde actuel par un escalator, accompagné de nombreux personnages se précipitant pour aller dans ce nouveau monde, qui pour eux serait forcément mieux que l’actuel. On y trouverait plus d’épidémie, plus de crises mais surtout une vie confortable. Mais pour représenter ce monde meilleur, j’ai décidé d’utiliser une image qui ressemble fortement à notre monde actuel. En effet, pour moi, un monde nouveau ne servirait à rien si la mentalité et les habitudes de ses habitants ne changent pas. Ce monde nouveau finirait par se retrouver avec les mêmes crises actuelles. Pour montrer ce lien toujours présent entre les deux mondes j’ai ajouté des racines de chaque côté qui s’accrochent au monde actuel. Finalement, le titre « le cercle vicieux » explique parfaitement l’idée que j’ai voulu représenter. Si nous avions la possibilité d’avoir une seconde chance, ou même plusieurs nouveaux mondes, les habitudes des êtres humains ne changeraient pas et le monde finirait par ressembler aux précédents. Cela deviendrait alors un cercle vicieux ou l’on essaie de changer certaines choses mais où les problèmes nous rattraperaient aussitôt.