La ville d’après la ville

Julia Borello & Elodie Rey - 2020-2021
La ville d’aujourd’hui se développe aléatoirement en fonction des besoins de logements et d’in- frastructures, sans aucune règle. La conséquence de ce développement incontrôlé est une perte de la valeur de la ville, qui se dissout sans limite, et vient ainsi empiéter sur la nature. Cela engendre une urbanisation totale qui est néfaste autant pour la ville que pour la campagne. Pour préserver une qualité d’espace générale, il est nécessaire de définir certaines valeurs importantes à préserver pour la ville de demain. Afin de contrer à ces problématiques, il faudrait densifier les villes, pour créer des centres urbains, libérer des espaces ruraux et préserver la nature. Ces mesures redéfinissent la fonction de chaque espace et évitent d’avoir des lieux mixtes, sans qualités. Comme l’explique Luigi Snozzi dans son aphorisme: «L’architecture c’est le vide, à toi de le définir», il est important de tracer des limites claires entre espaces bâtis et espaces vides. En définissant spatialement l’espace, on évite le phénomène de la ville qui se dilate dans la campagne. La ville est composée d’une mixité entre espaces bâtis et espaces publics, c’est ce qui crée des lieux de vie diversifiés. Un contraste naît entre le tissus urbain, dense, et les espaces publics, vides, tenus entre ces pleins. Cette relation entre le plein et le vide permet d’enrichir les espaces de la ville. Les espaces résiduels entre les villes sont préservés pour la nature au sens large, l’agriculturex et sont également utilisés, dans un deuxième temps, pour passer d’une ville à l’autre à l’aide de chemins dé- finis.